Selon le premier baromètre LCI-Le Figaro-OpinionWay, 37% des Français pensent que le chef de l'Etat veut faire échouer le candidat de l'UMP.

Autre enseignement de ce sondage, 31% des Français jugent probables une présence de Jean-Marie Le Pen au second tour.

A l'occasion de la première émission "Politoscopie" diffusée vendredi à 18h35 sur LCI, l'institut de sondage Opinion Way a interrogé pour Le Figaro et LCI 1001 personnes par internet sur cette semaine de campagne. Questionnés sur les dernières déclarations de Dominique de Villepin et de Jacques Chirac, les sondés sont respectivement 40% et 37% à considérer qu'elles sont destinées avant tout à faire battre Nicolas Sarkozy. Pour 49% et 44% d'entre eux, elles visent, pour les deux responsables de l'exécutif, à défendre leurs positions. Ils ne sont que 11% et 17% à penser que ces déclarations visent à faire gagner la droite.

Autre enseignement de cette enquête, 60% des Français mais 45% des sympathisants UMP approuvent la position de Dominique de Villepin d'être présent au congrès de l'UMP dimanche prohain tout en ne participant pas au vote d'investiture de Nicolas Sarkozy, dans l'attente de la décision de Jacques Chirac, 39% donnent tort au Premier ministre et 1% ne se prononce pas, selon ce sondage portant sur la perception par les Français de la campagne présidentielle. Parmi les sympathisants de droite, 51% donnent raison au Premier ministre et 49% lui donnent tort.

54% contre le voyage de Royal en Chine 

Autre événement de la semaine, le voyage de Ségolène Royal en Chine et la polémique sur son néologisme "bravitude". Pour 54% des sondés, la candidate socialiste a eu tout d'abord tort de se rendre à l'étranger car elle ferait mieux de se consacrer aux problèmes des Français. Quant à son "imagination" sémantique, ils sont 52% à la mettre sur le compte de la maladresse, contre 48% qui estiment qu'elle est volontaire.

Concernant enfin la certitude de Jean-Marie Le Pen d'être présent au second tour face à Ségolène Royal en mai prochain, 54% des sondés jugent ce scénario peu probable et 15% exclu. 23% le considèrent plutôt probable et 8% très probable.

Sondage réalisé les 9 et 10 janvier auprès d'un échantillon de 1.001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées en ligne (méthode des quotas). Notice détaillée disponible à la Commission des sondages.