"Dans les cités, on s'apprête massivement à voter pour moi. Les jeunes ont plus peur de Sarkozy que de Le Pen. Partout, je sens monter la colère", affirme le président du FN dans Le Parisien de dimanche , en comparant celle-ci au tsunami. "Sur les plages, les gens se baignaient et bronzaient. Pourtant au loin, la vague déferlante était déjà en route et allait tout emporter". Il estime que le congrès d'intronisation du candidat UMP à la présidentielle "est le dernier volet en date d'une omniprésence médatique qui semble tenir lieu de stratégie au ministre de l'Intérieur". "A moins de soutenir que la publicité n'a aucune valeur, ce matraquage doit avoir, j'imagine, un certain effet", dit-il.
J.M Le Pen s'est prend aussi à Jacques Chirac et à Nicolas Sarkozy qui "soudain" ont découvert le "problème du logement" et qui "aussitôt font une lo i: article 1: la pauvreté est abolie. Article 2: il est interdit d'être pauvre. Et personne n'ose prononcer le mot tabou d'immigration". J.M Le Pen, qui croit possible une nouvelle candidature de Jacques Chirac à l'Elysée, "n'exclut pas" que le chef de l'Etat "dispose d'informations confidentielles" lui permettant d'envisager une aggravation de la situation internationale seule à même, selon lui, de justifier qu'il se lance à nouveau dans la compétition.
S'agissant de la candidate du PS, Ségolène Royal, il ironise sur ses conseillers qui "ne sont pas toujours des experts en géopolitique", au regard de son déplacement en Chine. Quant à François Hollande, le patron du FN considère qu'il est "chargé de remettre sur rails Ségolène quand cette dernière a tendance à vagabonder".
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